Tradução: Augusto Patrini
“Eu como, eu bebo; e eu deixo o prato e a garrafa sobre a mesa. Existem ladrões que recolocam tudo em ordem, nas casas que ele visitam. Eu, ao contrário, não. Eu faço uma bagunça, é verdade, mas eu tenho uma boa desculpa, o faço meu trabalho de forma verdadeiramente suja.” “O Ladrão” (Voleurs!, Georges Darien, Omnibus, 2005) [sem tradução no Brasil][1]
“Eu como, eu bebo; e eu deixo o prato e a garrafa sobre a mesa. Existem ladrões que recolocam tudo em ordem, nas casas que ele visitam. Eu, ao contrário, não. Eu faço uma bagunça, é verdade, mas eu tenho uma boa desculpa, o faço meu trabalho de forma verdadeiramente suja.” “O Ladrão” (Voleurs!, Georges Darien, Omnibus, 2005) [sem tradução no Brasil][1]
Eu não gosto dos pobres. Suas existências, que eles aceitam, que eles gostam, me desagradam; a resignação deles me dá nojo. A tal ponto, que isso, eu creio, a antipatia, a repugnância, que eles me inspiram, é o que me torna revolucionário. Eu gostaria de ver a abolição do sofrimento humano para não ser obrigado a contemplar este espetáculo abjeto. Eu faria tudo para isso. Eu não sei se para isso poderia ir até o ponto de sacrificar minha existência, mas eu sacrificaria sem hesitação aquela de um grande homem entre meus contemporâneos. Eles que não se repitam. A ferocidade é muito mais rara que a submissão.” “A Bela França” [sem tradução no Brasil][2]
Georges Hippolyte Darien
Georges Hippolyte Darien
[1] « Je mange, je bois ; et je laisse l'assiette sur le buffet et la bouteille sur la table. Il y a des voleurs qui remettent tout en ordre, dans les maisons qu'ils visitent. Moi, jamais. Je fais un sale métier, c'est vrai ; mais j'ai une excuse : je le fais salement. » Le Voleur
[2] « Je n'aime pas les pauvres. Leur existence, qu'ils acceptent, qu'ils chérissent, me déplaît ; leur résignation me dégoûte. A tel point que c'est, je crois, l'antipathie, la répugnance qu'ils m'inspirent, qui m'a fait devenir révolutionnaire. Je voudrais voir l'abolition de la souffrance humaine afin de n'être plus obligé de contempler le repoussant spectacle qu'elle présente.Je ferais beaucoup pour cela. Je ne sais pas si j'irais jusqu'à sacrifier ma peau ; mais je sacrifierais sans hésitation celles d'un grand nombre de mes contemporains. Qu'on ne se récrie pas. La férocité est beaucoup plus rare que le dévouement. » 1901: La Belle France, pamphlet, Stock, reedição: 1965. La Belle France, pamphlet, avec une préface de Jean-François Revel, Pauvert. Texte amputé de passages jugés "dépassés".
[2] « Je n'aime pas les pauvres. Leur existence, qu'ils acceptent, qu'ils chérissent, me déplaît ; leur résignation me dégoûte. A tel point que c'est, je crois, l'antipathie, la répugnance qu'ils m'inspirent, qui m'a fait devenir révolutionnaire. Je voudrais voir l'abolition de la souffrance humaine afin de n'être plus obligé de contempler le repoussant spectacle qu'elle présente.Je ferais beaucoup pour cela. Je ne sais pas si j'irais jusqu'à sacrifier ma peau ; mais je sacrifierais sans hésitation celles d'un grand nombre de mes contemporains. Qu'on ne se récrie pas. La férocité est beaucoup plus rare que le dévouement. » 1901: La Belle France, pamphlet, Stock, reedição: 1965. La Belle France, pamphlet, avec une préface de Jean-François Revel, Pauvert. Texte amputé de passages jugés "dépassés".
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